Ramper aux douves ululantes, prédisposition de vie
parallèle, d’amours délatrices, de trêves miraculeuses, de routes
miséricordieuses. Ça ne fait rien, ça ne fait pas mourir la chair, ça ne crève
pas dans les creux du corps, ça ne dure même pas, et si la douleur s’accroche à
ton sinistre destin, c’est une opale réflective ; qui te dit « va là,
là, et ici ».
Alors prends les mains, embrasse le destin, le chemin est
droit, marche à l’ombre ou entre les rayons, filasse sans résistance, sans
frayeur, sans lèpre et sans galle.
Ainsi soit-il, le regret est un souffle. Ainsi délai temps
sur climatisé et filles de joie attablées. Vignobles ignobles dans une coupe
Graal bon marché ; buvons triangulairement et entamons les cantiques d’une
opérette joyeusement fausse qui s’appellera chasse à cour.
Jeu de scène asséné dans des bouches d’enfants prodiges, toutes
des Mozart à cappella virtuoses de l’innocence déracinée. Tu seras un homme, ma
fille, violée dans l’âme plus encore que dans le corps, mais ça ne crèvera pas
au creux de ta main, et on n’a pas désappris à la hyène l’art du sourire
miraculé.
Nauséabonde enfant vomissant tout son soûl d’amour. Le désir,
Angela, la vibration incendiaire certaine dans ton ventre, les croix laides des
faubourgs rapaces de l’effort ; ça sera mort en toi avant que d’avoir pu s’éclore.
Déflorée, fleur des trottoirs asphaltique ! Et souffles courts aux canons printaniers !
N’avoir rien que des tiges dressées, brandissant bandits comme des sabres mis
en terre ! Victoria syphilitique ! Errance sur en chérie ! Sofas
détournés, navires glacés de sueurs blanches !
Ceci est le vibratoire manifeste ; courrez, ouvrez,
fermez, ça crèvera l’abcès avant que d’avoir pu rendre l’âme. Victoria sur les
trottoirs virtuoses.
Sujet: Virtuosité des VIOLences. 