- Quatrième de couverture a écrit:
- 451 Degrés Fahrenheit représente la
température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette
société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion,
est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers
est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite
pour le bien collectif.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde
différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au
profit d'un bonheur immédiatement consommable. il devient dès lors un
dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui
désavoue son passé.
Considéré par beaucoup comme l'un des piliers du roman d'anticipation
(avec 1984 et Le meilleur des mondes), je ressors de cet ouvrage d'une
façon peu convaincue. Le monolithe de papier se lit rapidement, évite
rythme et rebondissement, les personnages me semblent peu développés
(sauf dans la dernière partie) et les satellites que sont Milred et la
jeune fille du début ne sont en aucun cas une accroche permettant de
renvoyer au personnage de Montag.
L'anticipation est un genre littéraire assez particulier mais renvoie
inexorablement à une critique de l'époque contemporaine à l'écriture de
l'ouvrage. Dans le cas présent, en plein Maccarthysme où la démarche
créative avait qqchose de forcément subversive.
Je suis déçu, j'aurais aimé que l'auteur creuse son rapport au feu, que
le style soit un peu plus soutenu (même si je reconnais quelques
envolées sympathiques) et...
...je n'aurais jamais dû lire 1984 avant celui-ci. :tongue:
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J'avoue qu'il est tellement facile de critiquer lorsqu'on a la plume asséchée. Promis je recommencerai.