Pas le type d'ouvrage qu'on lit dans un train, qu'on avale plus exactement... Non Aragon c'est un peu comme Char, on y revient, encore et encore, on y déchiffre toujours quelque chose de différent...
‘Récit’ construit sur des ‘ruines’ retrouvées, rassemblées malgré les aspirations iconoclastes de l'auteur et constituant un livre-défi, provocation dans la souplesse écartelée des limites, débauche dans le lyrisme, l'envol... Eruptions multiples, agressives, désinvoltures.
Je ne suis qu'aux trois quarts de la narration, ou plutôt d’éclats narratifs eux même superposés, transposés, sans linéarité...
Objet à peine identifié, discuté, rejeté, occulté, interdit pour tout dire dès qu'il s'agit de groupe, Surréaliste au propre du mot, de mot d'ordre, bien entendu, à l'époque, et pour cause, et par un auteur qui était alors dans sa folle démesure de jeune homme, pas encore consacré comme poète, avant, bien avant la tentative de suicide loupée qui le conduira tout droit sur des chemins balisés...
L’ouvrage d’avant Elsa qui plus tard le calibrera, le mettra en compétition l'animal à l'aune d'autres, rivaux bien décidés en écriture plutôt qu'en devenir d’esprit, l'engloutira, ce grand Louis, l'Elsa, mangouste cachée par la sirène, sitôt révélée...